samedi 22 avril 2017

Article de LA GUIDA 6/4/2017 "Historique et perspectives" - Ferrovie Cuneo Ventimiglia Nizza - Linee storiche e future


Résumé en français :

Un résumé de ‘’l’Analyse sur la situation de la ligne ferroviaire à la veille de la nouvelle convention''.
La convention de 1970 stipule que l’Italie a à sa charge 80% du coût de la reconstruction et de la gestion. Depuis une dizaine d’Année, l’Italie refuse de payer se qu’elle doit à la France en opposition à la convention.
 (traduction de la p36)
1)    Aspects généraux concernant la ligne du Col de Tende :
Le problème de l’infrastructure et l’exploitation devraient être 2 choses différentes Parce qu’en Italie c’es RFI et en France SNCF réseau. L’exploitation des Régions Piémont, Ligurie et PACA dépendent de Trenitalia et TER Mobilités SNCF. Du fait de la limitation de vitesse et de l’allongement du temps de parcours, les Régions sont obligés de payer davantage.
2) Les problèmes d’Infrastructure :
Ceux-ci viennent du fait qu’en presque 40 ans peu d’entretien a été réalisé. La convention de 1970 est très ambigüe sur le terme de manutention ce qui entraîne un désaccord sur le paiement par l’Italie à la France. L’Italie a payé normalement jusqu’en 2005. Du désaccord sur le renouvellement des rails usés il en est résulté la réduction de vitesse de 80 à 40 km/h sur la portion Française ; une réduction de vitesse était justifiée mais pas aussi basse que celle mise en place par la France. La somme de 29 millions d’Euros de l’Italie devrait améliorer un peu la situation, indépendamment de la somme versée par la France (bien que cette dernière soit plus faible que celle prévue initialement). La Convention de  1970 est moins explicite que celle de 1904 sur le détail et le terme de manutention : Il faut espérer que la renégociation de la convention soit plus claire sur la répartition de l’entretien détaillé et de l’offre de transport entre les 2 Etats.
3)      Pourquoi l’Italie a-t-elle acceptée de prendre à sa charge 80% du total de la reconstruction et du déficit d’exploitation de la ligne :
C’est suite au traîté de paix du 10 Février 1947 entre la France et l’Italie les installations devaient être remises en état comme ça l’était avant-guerre (sauf d’un commun accord la gare de Piène devenant hameau de Breil, car cette dernière gare servirait pour les opérations frontalières ; ainsi que l’électrification de Limone à Vintimille). Ce qui est étonnant, c’est que la convention de 1970 n’ait pas spécifiée une date limite sur la fin de paiement des travaux, ce qui fait que l’Italie continue de payer pour des travaux soldé !! Il ne faut pas se cacher que seuls les Italiens sont intéressés au niveau économique et social par cette ligne ; du point de vue Français (Nice, mais surtout Marseille et Paris), c’est du pur local pour quelques petites communes rurales de la vallée de la Roya. Autre élément important : La réglementation et la signalisation ferroviaire qui sont entièrement Italiennes à l’exclusion de Breil. Le nombre de trains et le matériels seraient à dominante Italienne Cela explique cette répartition des charges financières!!
Autre fait important, le système de localisation à installer sur la ligne (SCMT) est un plus pur produit de sécurité  Italien (donc à la charge de RFI) ; côté SNCF, le système Français (KVB) pour le matériel TER est aussi en cours d’installation de Breil à Viévola.
4)      Les Problèmes d’exploitation :
Le service aujourd’hui est très faible entre Coni et Vintimille avec seulement 2 A/R + un périodique de plein hiver et de cœur d’été (créé à la dernière minute à l’initiative de la Région Piémont qui est le donneur d’ordre entre Piémont et Ligurie. La Région Piémont précise qu’elle n’est pas en mesure d’assurer plus financièrement et qu’elle a fait au mieux entre les horaires et l’optimisation du matériel et du personnel ;  en revanche il  est faux  de dire en Région Piémont que la ligne ne serait pas en capacité  dans l’état actuel des choses et du temps de parcours entre 2 gares de croisement. Là encore on peut comparer les conventions de 1904 et celle de 1970 :
En 1904, il était stipulé qu’il devait y avoir au moins 3 Aller/Retour quotidien de Cunéo à Vintimille avec voitures directs pour Nice par Sospel. Celle de 1970 laissait le choix aux 2 Administrations de définir combien de trains avec leurs propres autorails pour les FS de Breil à Nice par Sospel et pour la SNCF de Breil à Tende/Limone et Cunéo/Coni. Le résultat : 8 A/R de Coni à Breil dont 2 pour Sospel et Nice (Une des 2 avec correspondance pour Vintimille et l’autre direct pour Vintimille puisque le train automoteur en provenance de Turin se scindait en 2 à Breil avec une section pour Vintimille et Impéria et l’autre pour Sospel et Nice. Pour finir une à deux circulations marchandise ‘’antiéconomiques’’ étaient prévue de Cunéo à Nice St Roch avec des wagons vides à rapatrier dans un sens et dans l’autre !! Lorsque la Région Piémont Piémont au travers de Trenitalia et RFI décidèrent du cadencement toutes les 2h entre Coni et Vintimille et Coni (sans arrêt à Viévola, La Brigue, Olivette, Airole et Bévéra)  en Décembre 2012 : Ils ne contredisaient pas la convention de 1970 !! Sauf en ce qui concerne le domaine technique où le matériel roulant Italien (neuf : Minuetto ayant remplacés les Aln663) n’avait plus les autorisations pour circuler entre Breil-Sospel et Nice et réciproquement pour le matériel Français (X2200 remplacé par des X76500 / AGC).
En revanche, lorsqu’en Décembre 2013 la Région Piémont (au travers de Trenitalia) a réduit unilatéralement le nombre de circulations à 2 : Celle-ci décrédibilise sa signature et explique en partie le peu d’intérêt porté par la France à la réalisation d’une nouvelle convention.
(Article réalisé par M. Marco Galfré : Responsable technique à Fiat Savigliano sur les TGV Italiens possédant une culture ferroviaire plus vaste étant passionné par les trains depuis l’enfance et faisant de nombreux articles dans les revues spécialisés et ayant aussi participé à des colloques sur la ligne Coni-Vintimille dont une lors de l’initiative sur les transports Européens organisé en 2010 à Coni. Sa critique de la convention présente donc un certain intérêt pour ne pas refaire les mêmes erreurs).
(Traduction de la page 37)
Il apparaît de plus en plus net que l’on cherche à réduire l’utilisation de cette ligne ferroviaire.
LA LIGNE DU COL DE TENDE MERITERAIT  D’ETRE INSCRITE AU PATRIMOINE MONDIAL DE L’HUMANITE
Dans les gares Françaises, l’on trouve l’affichage de l’horaire des trains (Français et Italiens, de Vintimille et Nice à Coni, alors que dans les gares Italiennes (elles n’y seraient plus ?). Même dans les horaires Officiels de Trenitalia, les tains Français depuis Tende et Breil pour Sospel et Nice n’apparaîssent plus !!
5)      Quelques raisons de justifier que c’est à la Région Piémont de définir les horaires : (Traduction résumé à suivre normalement pour Mercredi)
6)       Propositions à court et moyen terme pour le service ferroviaire sur la ligne de Tende
7)      La fermeture du dépôt de Coni
8)      L’électrification de la ligne de Tende entre Limone & Vintimille
9)      La Ligne du Col de Tende au Patrimoine de l’UNESCO ?
Au-delà des déclarartions, il faudrait que les gouvernants s’impliquent dans la gestion de cette ligne pour ensuite rendre compte à l’UNESCO et dépasser le stade de la dégradation…… ; 

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