jeudi 31 décembre 2015

Une dérogation pour la prolongation des TER français jusqu'à Limone ?

L'autorisation par dérogation
de l'agence de sécurité ferroviaire italienne
en vue de la prolongation de TER français
jusqu'à Limone
 : 

un premier pas très important 


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 I treni francesi fino a Limone - Les trains français jusqu'à Limone /La Stampa

Reste à concrétiser cette ouverture, sachant que des inconnues demeurent : Quid de la limitation de vitesse à 40 km/h, qui va de fait considérablement limiter les possibilités de passages de trains, qui n'ont un intérêt réel qu'avec l'offre de correspondance depuis Limone vers Cuneo et surtout la métropole de Turin ? Quid du positionnement du Conseil régional qui va être mis en place suite aux élections ? Quid de la bonne volonté maintenant de la SNCF et de Trenitalia ?

 Notre Comité saisit l'occasion  pour remercier chaleureusement le conseiller régional délégué aux Transports et à la mobilité et vice-président sortant, Jean-Yves Petit, pour son travail et son dévouement en particulier au service de notre ligne, pour laquelle, disponible, tout à la fois à l'écoute des associations de défense et actif, il est maintes fois venu sur le terrain, en Italie, Piémont ou Ligurie, et dans la Roya, les Paillons, ou Nice. Après la mise en oeuvre du "train des Merveilles" par le Conseiller Gérard Piel lors du mandat précédent, il a impulsé une politique de coopération transfrontalière ​inédite jusque là entre PACA, PIEMONT et LIGURIE. Bonne suite à lui dans sa "nouvelle vie" donc.
Il est évident que cette politique de coopération transfrontal​ière de développement ferroviaire intégré est devenu indispensable de nos jours pour alimenter et développer le poumon socio-économique et écologique de ces trois régions, et en particulier des vallées Roya et Vermenagna en tant qu'axe de communication transfrontalier.

Nous souhaitons bien évidemment continuer sur ce type d'échanges positifs avec nos nouveaux élus, M. Estrosi ayant pris la peine de nous assurer qu'il avait à coeur le développement de la ligne et des échanges avec l'Italie.
Nous attendons que se confirme concrètement ce positionnement, ayant eu quelques inquiétudes sur le programme général de M. Estrosi qui semblait mettre en avant des financements qui privilégiaient le routier au ferroviaire. 
Or le financement des travaux de sécurisation de la ligne (estimés à 91 millions) reste insuffisant (29 de l'Italie, 9 de l'Etat français, 9 de la Région, soit un total de 47millions), et attend toujours, entre autres, des compléments de participation des collectivités territoriales (Métropole de Nice, Conseil départemental, CARF....) qui s'y étaient engagée

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